Du point de vue neurologique, l’origine de la prise de poids est principalement due à un dérèglement de l’hypothalamus (zone du cerveau qui gère nos fonctions vitales) par la sécrétion en surabondance du cortisol, l’hormone du stress. Cette hormone joue un rôle prédominant dans la quasi totalité du système physiologique : tension artérielle, fonction cardiovasculaire, métabolisme des glucides, fonction immunitaire, etc…
Ce dysfonctionnement a pour cause principale les stress et les états émotionnels négatifs, conscients et inconscients.
Qu’il soit physiologique ou psychologique, conscient ou inconscient, le stress est à l’origine de la prise de poids.
Plus précisément, ce sont les émotions qui sont génératrices de stress. Des études indiquent que les personnes en surpoids sont celles qui ont le plus de mal à faire face aux événements difficiles, on parle d’intolérance émotionnelle, d’hypersensibilité ou encore d’hyperémotivité.
Se critiquer ou subir des critiques, faire passer l’autre avant soi, ne pas savoir dire non, être « trop gentil », avoir une mauvaise image ou un manque d’affirmation de soi mais également refuser des faits réels tels que le décès, la maladie, les séparations, etc., ou encore avoir peur de l’avenir, d’être une mauvaise mère ou un mauvais père… sont autant de situations qui induisent des émotions négatives donc des stress, qu’une personne en surpoids va tenter de récuser à travers la nourriture.
La nourriture est « le carburant » nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Elle a la propriété de nous donner de l’énergie, de combler certains de nos besoins en réconfort, et de nous apaiser pratiquement instantanément.
Pour certains, elle engendre parfois (pendant et après l’ingestion alimentaire) des émotions négatives comme la culpabilité.
Enfin elle est connue pour ses effets antalgiques et anesthésiants. Il est aussi possible de ne rien ressentir de tout cela et pourtant d’être en surpoids : il s’agit alors de stress inconscients.